Pour qu’évolue vers le bien

un festival de l’initiative

Nouvelles récentes du Festival nord-américain 2023 au Manitoba: Entrevue avec Bruce Donehower

par Susan Koppersmith

(de l’Enews de décembre 2022)

Bruce Donehower, qui vit à Fair Oaks, en Californie, est le responsable de la Section des Belles-Lettres en Amérique du Nord. Il est spécialiste en littérature anglaise et allemande de l’époque romantique et s’intéresse particulièrement à Novalis. Il est connu comme poète, romancier, essayiste, musicien, conteur et traducteur. Il anime des rencontres Zoom hebdomadaires mettant en vedette des projets de recherches sur, entre autres, Shakespeare, Goethe, Novalis, et James Joyce. C’est au cours d’une de ces rencontres que Philip Thatcher a fait la lecture de son dernier recueil de poèmes Good Time. Tous les membres de la Société qui s’intéressent aux arts littéraires sont invités à assister à ces rencontres Zoom, qui ont lieu le samedi soir à 19 heures et qui durent une heure. Ceux qui voudraient participer peuvent communiquer directement avec Bruce par courriel : brucedonehower (at) gmail.com.

La Section des Belles-Lettres en Amérique du Nord possède un site facile à naviguer : LiteraryArts.com, où vous trouverez les horaires et des résumés, et où vous pourrez visionner des vidéos réalisées par Bruce et télécharger d’intéressants articles. L’envergure des sujets de recherche de ce groupe est remarquable.

ET… Bruce sera des nôtres lors de notre Festival « Qu’aille vers le bien », qui se déroulera en 2023 au Manitoba. Il y dirigera une représentation scénique inspirée de l’œuvre de Novalis en collaboration avec des artistes de la Section des arts plastiques et de la Section des arts de la scène.

Susan : Bruce, nous sommes réjouis de savoir que vous avez accepté de traverser le continent pour être avec nous au Manitoba. Qu’est-ce qui vous a amené à prendre cette décision ?

Bruce : Patricia Dickson, responsable de la Section des arts plastiques en Amérique du Nord, est une personnalité très importante ici. Or, avec Patricia et ma femme Marion, de la Section des arts de la scène, et l’artiste de la parole Margit Ilgen, nous avons réalisé une vidéo sur le conte de Novalis intitulé Atlantis, et Patricia a pensé que ce projet artistique, qui est disponible sur le site de la Section, pouvait trouver un accueil favorable au sein de cet événement canadien.

J’ai ensuite eu une conversation téléphonique avec Bert Chase, et, comme il arrive souvent, Novalis a inspiré notre conversation. Novalis représente depuis toujours pour moi une passion particulière et l’objet d’une recherche spécialisée. Quand un individu passe autant de temps que moi à vivre avec une personnalité littéraire, la personnalité en question se met à agir continuellement en soi, à toute occasion. J’ai souvent l’impression que Novalis (Friedrich von Hardenberg, 1772 – 1801) s’approche de moi.

Susan : Bruce, vous avez publié un livre sur Novalis qui a pour titre The Birth of Novalis: Friedrich vonHardenberg’s Journal of 1797 with Selected Letters and Documents (SUNY Press, 2007). Qu’est-ce que vous avez appris sur Novalis en traduisant ses lettres et le journal qu’il a tenu suivant la mort de Sophie ?

Bruce : D’après ce que j’ai pu constater, la plupart des gens connaissent Novalis par le biais d’écrits d’autres auteurs. C’était mon cas dans mes années d’adolescence et dans la vingtaine, lorsque j’étais en train de découvrir l’anthroposophie ou que j’entendais parler, par exemple, de la dernière allocution de Rudolf Steiner. Ce n’est que lorsque je me suis mis à lire les écrits de Novalis lui-même que j’avais l’impression de le comprendre et je ressentais alors que j’étais en train de développer un lien avec lui. Ces textes originaux représentent un grand défi pour plusieurs, étant donné qu’ils sont écrits dans l’allemand du 18 e siècle et que les traductions disponibles en langue anglaise de ses poèmes et ses œuvres de fiction ne saisissent pas, à mon avis, l’essence de la parole vivante, et certainement pas de la parole vivante telle qu’elle doit être rendue au 21 e siècle.

Susan : Notre festival a pour thème « Qu’aille vers le bien… ». En quoi pensez-vous que Novalis représente un sujet pertinent ?

Bruce : Tout comme William Blake, son contemporain et frère spirituel, Novalis apporte une énergie de renouveau, de transformation, et d’initiative. Il regarde l’avenir en face. Il est perturbateur, déstabilisant. J’aime dire que lui et ses amis ont constitué la première Section des jeunes. D’autre part, comme je l’ai déjà mentionné, je trouve que les traductions en langue anglaise, comme celui de Thomas Carlyle, ne fonctionnent pas pour les lecteurs du 21 e siècle. En tenant compte de l’affirmation de Rudolf Steiner selon laquelle l’individualité de Novalis sera très importante au cours de notre 21 e siècle, je suis d’avis que nous avons besoin de nouvelles traductions de son œuvre dans un langage qui puisse illuminer la vie de nous qui vivons en Amérique du Nord. C’est pour cette raison que je travaille à réaliser mes propres traductions de l’œuvre de Novalis, et que je partagerai ce travail lors du Festival. Je conçois cet événement comme étant une occasion pour Novalis de mettre le pied sur le sol de l’Amérique du Nord et de nous revigorer, nous vivifier.

Susan : Pourriez-vous nous décrire Novalis un peu ? Comment était-il en tant qu’individu ?

Bruce : Novalis était d’une nature chaleureuse et sociable. Il s’intéressait à la science et aux belles-lettres. Il était pratique, avait les deux pieds sur terre, et fréquentait des personnes issues de toutes les couches de la société. On peut dire que c’était un individu « solaire » autour duquel les autres gravitaient. J’ai réalisé une courte vidéo dans laquelle son meilleur ami, Ludwig Tieck, le décrit en ses propres mots. Cela sert d’une excellente introduction, car Tieck parle à partir de son expérience personnelle. Vous pouvez trouver cette vidéo sur le site. Blake et Novalis reconnaissaient tous les deux l’importance de l’art, de l’image et de la beauté pour notre monde contemporain. Ils ont regardé l’avenir en pleine face. C’est pour cette raison que je préfère réaliser des vidéos de représentations artistiques sur Novalis plutôt que de donner des conférences ou d’écrire des articles. Et j’ai l’habitude de dire que maintenant j’en suis arrivé à une étape de ma vie où je considère que le conte est plus puissant que la philosophie.

Susan : Alors, un grand merci, Bruce, de m’avoir accordé de votre temps. Je vais me mettre à lire quelques-unes de vos traductions de l’œuvre de Novalis qui se trouvent sur le site, et j’ai hâte de vous retrouver en personne l’été prochain.

Festival Manitoba 2023 – dernières nouvelles
et Une entrevue avec Corinna Sons

par Susan Koppersmith

(de l’Enews – novembre 2022)

L’enthousiasme bat son plein !

Jetez un coup d’œil sur notre site web, cliquez sur la bande jaune pour voir le progrès de la planification du Festival Nord-Américain qui aura lieu dans la région de Winnipeg du 10 au 16 août 2023. Ce festival a pour thème Qu’aille vers le bien, et se veut une célébration de l’initiative humaine et du centenaire de;assemblée de fondation de la Société anthroposophique universelle.

On pourra y entendre des présentations de Peter Selg et Constanza Kaliks du Goethéanum, ainsi qu’une causerie de Bert Chase, notre Secrétaire général. Nous sommes en contact avec la communauté autochtone du Manitoba dans le but de trouver un représentant autochtone pour offrir une présentation lors du congrès. Le responsable de la Section des Belles-Lettres en Amérique du Nord, Bruce Donehower (Californie) nous offrira une présentation sur Novalis. Et Patricia Dickson, également des États-Unis et responsable de la Section des Arts plastiques, animera un diaporama sur le premier Goethéanum. Emmanuel Vukovich, violoniste de concert canadien, offrira des extraits de son Projet Parcival. Il reste pour le moment encore une soirée à combler.

Nous prévoyons la création de groupes de travail « Working Together » qui se rencontreront dans la matinée et au cours de l’après-midi durant quatre jours. Ces groupes auront pour but de réunir des individus cherchant à partager leurs recherches personnelles et désireux de trouver d’éventuels collaborateurs. Un de ces groupes se penchera sur la question économique, la triarticulation sociale et les forces nord-sud. Il sera porté par notre trésorier par intérim, Sebastian Bilbao. On prévoit bien sûr d’autres groupes de travail, et on offre la possibilité à des membres de la SAC de suggérer des thèmes à explorer.

Voir le programme provisoire du festival.

Corinna Sons, de London en Ontario, œuvre activement au sein de notre groupe de planification, qui travaille depuis l’été 2021. Elle est professeur de français et de musique à l’école Waldorf de London. Lors d’une rencontre Zoom, je lui ai posé quelques questions.

Susan : Corinna, vous êtes sûrement très prise avec votre travail comme enseignante, en plus de vous occuper de votre famille. Qu’est-ce qui vous a amenée à assumer encore une tâche au sein du comité organisateur de notre Festival.

Corinna : Il est vrai que l’enseignement et la préparation des cours accaparent beaucoup de mon temps. Heureusement, mes enfants grandissent et requièrent moins d’attention. Je suis d’avis que beaucoup de personnes ont besoin de trouver quelque chose qui les passionne en dehors de leurs occupations quotidiennes de travail et de famille. Quelques-uns se ’enthousiasment en travaillant dans leur jardin, ou en faisant de la peinture, ou en écrivant, ou en cuisinant des plats raffinés. Or, ma passion à moi, c’est de travailler activement avec d’autres au sein d’un organisme où nous partageons les mêmes objectifs. Et pour moi, cet organisme, c’est la Société anthroposophique. Au moment où je commence à travailler avec d’autres en vue d’un objectif plus noble, j’éprouve un sentiment d’engagement. J’ai envie d’apprendre à connaître tous les collègues et de pouvoir travailler avec les forces de chacun.

Pendant quelques années j’ai travaillé activement au sein de la branche et ai également fait partie du groupe mandaté à soutenir le développement des branches et des adhésions. Or, ce dernier groupe est inactif pour le moment, car la plupart de ses membres travaillent actuellement au sein du comité de planification du Festival.

Dernièrement, je me suis rendu compte que nous n’avions pas prévu de groupe de travail sur la question de la pédagogie pour le Festival de 2023. Je me souvenais d’avoir entendu, lors d’une de nos rencontres Zoom, la présentation inspirante et pleine d’enthousiasme d’une enseignante Waldorf de Nelson, en Colombie-Britannique. Je lui ai téléphoné pour savoir si elle avait envie d’aider à mettre ce groupe de travail sur pied. Elle a été ravie de recevoir la demande. Ce genre de travail, où je peux faire des liens entre les gens, me plaît beaucoup.

Susan : Quels sont d’autres aspects du Festival qui vous enthousiasment ?

Corinna : Les groupes de travail « Working Together » m’intéressent beaucoup. J’aime qu’il existe la possibilité de faire partie d’un groupe dans lequel je peux jouer un rôle actif. Les résultats ne sont pas déterminés d’avance. Je vais connaître de nouvelles personnes, et parfois il peut arriver des choses imprévisibles. C’est là le mystère et la merveille de l’initiative !

 

Une visite au site du festival

Kim Hunter (du comité organisateur)

(de l’Enews d’octobre 2022)

J’ai fait un voyage véritablement épique, parcourant en camionnette une distance de quelque 10 000 km. Dans le temps, on parle de cinq semaines. Première escale : une retraite du CA du West Coast Institute, qui s’est tenue chez Ruth et Michael Kerr, dans la région de Duncan sur l’île de Vancouver. La destination ultime à l’Est : la formation de professeurs de la petite enfance à Thunder Bay, en Ontario. Le point d’arrivée au sud-ouest : la rencontre du Collegium en Amérique du Nord qui a eu lieu à San Francisco, en Californie. Et en chemin, il y a eu quelques autres obligations qui m’attendaient dans des petites communautés , obligations pour la plupart de nature anthroposophique. L’un des points forts de ce périple a été ma visite à la propriété de Monika Pudelko au Manitoba, située à une heure de route au nord de Winnipeg et à une vingtaine de minutes à l’ouest de Gimli et de Winnipeg Beach, deux communautés qui se trouvent au bord du lac Winnipeg. Bien qu’ayant déjà visité la propriété de Monika par le passé, cette fois-ci j’ai pu la contempler en fonction du festival Qu’aille vers le bien, qui sera réalisé à cet endroit en août prochain pour commémorer le centenaire du Congrès de Noël et le temps qui nous séparent de cet événement et de la mort de Rudolf Steiner au mois de mars 1925. Quelle joie que de passer un beau moment avec Monika à explorer les lieux et à imaginer ce qui y aura lieu l’an prochain !

Nous sommes arrivés, mon partenaire Joseph Roberts et moi, peu après l’heure du coucher du soleil. Monika est venue nous rencontrer sur la route pour nous guider sur le chemin menant à sa propriété. Imaginez un long chemin tracé dans l’herbe indigène des prairies qu’on avait fauchée pour en faire une voie carrossable – un chemin fort plat à vue d’œil; mais ma camionnette a ressenti chaque bosse. Le lendemain, Joseph et Dominic, un anthroposophe qui habite dans les alentours, se sont donné la tâche de réparer une des bosses les plus importantes et alléger un tournant trop abrupt, pour rendre l’entrée de la propriété plus sécuritaire. Car une célébration pour la Michaëlie était prévue, ce qui voulait dire que les participants allaient partir en voiture après la tombée de la nuit.

Nous sommes allés chercher du gravier dans la carrière – qui est maintenant devenue un étang – pour le transporter en brouette pour faciliter les réparations du chemin. Quel plaisir que de travailler et de marcher sur le sol après avoir passé tellement de temps sur la route ! Nous avons couché dans l’Earth Ship, la maison de Monika, un chef-d’œuvre écologique, « hors réseau » et construite à partir de matériaux respectueux de l’environnement. Lors de ma dernière visite, il n’y avait que la charpente, et c’est une expérience merveilleuse que de voir la maison maintenant. Tous les matins, j’ai rejoint Monika pour un travail en eurythmie sur un verset du Calendrier de l’âme. Joseph s’est joint à nous le dernier matin pour vivre sa toute première expérience en eurythmie. La fête s’est avérée animée et formidable, fournissant bien des moments pour faire connaissance les uns avec les autres. Monika nous a guidés dans le déroulement du verset de la Médiation de la Pierre de Fondation. À la tombée de la nuit, nous avons profité d’un feu allumé à l’extérieur pour faire cuire notre repas.

Même si je suis née et ai grandi à Vancouver, mes deux parents étaient originaires de Winnipeg. J’ai donc passé bien des étés au Manitoba pour visiter de la famille. En effet, c’est là que, en 1982, j’ai travaillé pour la première fois à un festival – le Winnipeg Folk Music Festival qui continue à se dérouler tous les ans au Birds Hill Park. Et c’est là que j’ai compris que j’étais appelée à travailler dans ce domaine. Même si je connais très bien le Manitoba, je suis toujours étonnée devant le panorama de son paysage – combien l’œil peut voir loin, loin; combien le ciel est vaste ! Ici, ciel et terre se partagent l’espace. J’imagine la courbe de la terre sous mes pieds et ressens en quelque sorte que je me tiens en plein centre. Le ciel de la nuit est à la fois vaste, brillant et profond. Le soleil brille de façons qui, dans mon esprit, ne doivent se vivre nulle part ailleurs sur la planète. Vous pourrez trouver plus de détails sur ma visite dans le prochain numéro de notre infolettre. Je vais accorder une entrevue à Susan Koppersmith lorsque je serai à Vancouver dans quelques semaines. Elle se propose de faire paraître un compte rendu de notre entrevue. J’espère que cet article vous a mis l’eau à la bouche, et qu’il vous incitera à commencer à penser à comment vous allez vous rendre chez Monika l’été prochain.

“Pour qu’évolue vers le bien” – Manitoba 2023

Une entrevue avec Monika Pudelko

de Corinna Sons

(de l’Enews de septembre 2022)

Monika Pudelko est eurythmiste de formation et enseignante Waldorf. Originaire d’Allemagne, elle est arrivée au Canada en 2012. Après avoir voyagé et enseigné l’eurythmie à travers le Canada, elle a décidé de s’installer à Winnipeg. Elle a ouvert une garderie Waldorf et une initiative d’école à la maison et a cofondé une initiative d’éco-village en 2015. Pour ce projet, elle a investi dans 320 acres de propriété où des maisons hors réseau ont été construites – et c’est sur cette terre que le congrès anthroposophique nord-américain de 2023 va avoir lieu. J’ai parlé avec Monika de sa vision de l’éco-village et de son lien avec l’événement à venir. « Je porte la vision d’une communauté basée sur la terre depuis plus de 20 ans », déclare Monika. Une rencontre ave Ibrahim Abouleish, le fondateur de la communauté SEKEM, l’a encouragée à lancer sa propre initiative.

Monika imagine un centre d’éducation basée sur la tripartition au cœur de la communauté émergente au Manitoba : «J’envisage une école où les jeunes peuvent acquérir des compétences pour faire avancer la communauté, comme le jardinage, la construction, l’autosuffisance, le développement communautaire, les arts et la ferme. Ce centre d’éducation devrait être intégré aux métiers et aux entreprises comme la menuiserie, la mécanique et l’agriculture biodynamique pour assurer la durabilité économique de l’éco-village. Comme à Sekem, les excédents commerciaux iraient dans l’éducation.» Monika souligne l’importance d’une fondation spirituelle partagée pour ce travail – qui a été un défi dans le passé : « Il y a pas mal de gens autour qui aiment l’idée d’une vie communautaire basée sur la terre, mais presque aucun d’entre eux n’est prêt à lutter avec les idéaux de fraternité et de triarticulation sociale. Le Manitoba est au centre du continent. Il a besoin d’un centre spirituel centré sur le Christ, pour guérir et travailler avec les fondements ancestraux.

Quant à la conférence 2023, Monika est très heureuse de fournir l’espace pour cet événement : «J’espère que pendant ce festival, une nouvelle fondation pour notre initiative pourra être créée. Nous avons besoin de plus de personnes pour faire fonctionner ce projet – des personnes ayant une expérience des affaires et des personnes passionnées par la construction d’une communauté dans l’esprit de l’anthroposophie. Le congrès devrait aider à rassembler ces personnes.»

Monika contribuera également au festival en tant qu’eurythmiste. Elle travaille avec la Pierre de Fondation depuis de nombreuses années et prévoit de partager son expérience dans un atelier.

Faites la connaissance de Kim Hunter

Membre du comité organisateur du Manitoba Festival 2023

par Susan Koppersmith

Kim habite l’île de Salt Spring en Colombie-Britannique. Avant de devenir professeur de jardin d’enfants Waldorf, elle a travaillé dans le monde du spectacle comme ingénieure du son, éclairagiste, gérante de tournées pour les artistes, et organisatrice de festivals au Canada et à l’étranger. Elle poursuit ce métier depuis 36 ans, travaillant à la gestion du Vancouver International Children’s Festival et le Vancouver Folk Music Festival, ainsi que le Festival du Bois – un événement francophone qui se tient à Maillardville, en banlieue de Vancouver.

Un groupe de planification composé de douze membres se réunit mensuellement via Zoom depuis un an. Nous sommes en train de créer un site web pour l’événement et l’agenda de planification prend forme. Les participants auront donc la possibilité de s’inscrire en ligne. Nous avons déjà mis en place des modalités d’hébergement. L’enthousiasme bat son plein ! Nous espérons pouvoir compter sur la participation de membres des différentes Sections : Arts plastiques, Agriculture, Belles-Lettres, et Sciences de la nature, entre autres.

En septembre prochain, Kim ira au Manitoba pour voir de près la propriété de Monika Pudelko, là où le congrès aura lieu. Elle travaillera sur place avec Monika pour commencer à régler certains détails pratiques. Nous sommes très confiants, connaissant les compétences de Kim en matière d’organisation de manifestations culturelles. Quand je lui ai demandé ce qui l’enthousiasmait le plus par rapport à ce congrès 2023, Kim a répondu :

Absolument tout ce qui concerne cette rencontre au Manitoba me passionne. Cette région du Canada se situe au centre même de l’Amérique du Nord. C’est là que le ciel est le plus vaste, ou le paysage est le plus plat. Il est probable que le nom « Manitoba » provient de la langue crie et signifie « L’homme-dans-le-wahpaow » (dans « le détroit du grand Esprit. »)

L’idée que nous allons pouvoir nous retrouver ensemble pour commémorer le centenaire de l’assemblée de fondation de la Société anthroposophique générale me passionne. Dans le but de réfléchir à notre histoire et de tourner ensuite notre regard vers l’avenir, grâce à la collaboration de spécialistes œuvrant dans les différents domaines, nous explorerons – en réalité nous voulons «vivre » – un élan inspirateur qui puisse nous servir de pierre de fondation pour les 100 prochaines années, à cet endroit, au centre même du continent : « Pour qu’évolue vers le bien… »

Restez à l’écoute ! D’autres détails sur ce congrès seront divulgués au courant des prochains mois !