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Du 10 au 16 août 2023
Congrès anthroposophique nord-américain pour commémorer le centenaire
de fondation de la Société anthroposophique générale
Programme du festival
Anglais (PDF)
Programme du festival
Français (PDF)
Groupes Travailler ensemble et Créer ensemble Horaire (à venir)
Anglais (PDF)
Groupes Travailler ensemble et Créer ensemble Horaire (à venir)
Français (PDF)
Lieu : The Interlake, au Manitoba situé à une heure au nord de Winnipeg, à sept heures de route au nord de Minneapolis
Constanza Kaliks et Peter Selg, membres de la direction au Goethéanum, ont confirmé leur présence.
Pour marquer ce moment important de la biographie de la Société anthroposophique générale, la Société anthroposophique au Canada prépare un grand événement qui aura lieu à l’été 2023. Cet événement se tiendra au centre même de notre continent, au Manitoba, dans la région d’Interlake, située à une heure de route au nord de Winnipeg. Cet emplacement est accessible non seulement aux personnes de partout au Canada, mais également à celles des États-Unis.
Au cœur de cette commémoration se trouve une question fondamentale : que veut dire, dans le sens le plus large, prendre de l’initiative de manière à pouvoir avancer vers l’avenir en toute conscience ? Un des aspects de cette recherche nous pousse à explorer comment la Pierre de fondation déposée dans le cœur des membres a été cultivée jusqu’ici. Comment avons-nous vécu jusqu’ici la réalité du Congrès de Noël comme étant un véritable tournant des âges ? Quelles imaginations ont été développées pour nous aider à porter l’anthroposophie vers l’avenir ?
Au cours de cet événement, nous voulons célébrer les initiatives anthroposophiques du continent nord-américain. Nous nous pencherons sur la question de découvrir comment ces initiatives, œuvrant au sein de la culture de notre époque, peuvent devenir des ponts reliant l’anthroposophie à tous les individus, dans les régions et partout au pays, dont les projets ont une portée spirituelle. Or, cet effort de créer des ponts doit nécessairement comprendre le développement des arts et l’implication des jeunes. En effet; ces deux aspects seront les composantes fondamentales de l’événement.
Groupes Travailler ensemble et Créer ensemble
Groupes Travailler ensemble
Travailler ensemble – Groupe « A »
Le mouvement anthroposophique : sa biographie et son développement futur
Animateurs : Dr. Peter Selg et Dr. Constanza Kaliks
Travailler ensemble – Groupe « C »
Exerce la voyance de l’esprit :
Fondements pratiques de la connaissance
Animateurs : Jennifer Greene, Herb Walsh, Dr. Gopi Krishna
Travailler ensemble – Groupe « E »
L’Anthroposophie et les Amériques
Animateurs : Sebastian Bilbao, Dr. Gopi Krishna, Joan Mele
Travailler Ensemble – Groupe « G »
Introduction à la méditation anthroposophique
Animateur : Robert McKay
Travailler ensemble – Groupe « B »
Guérir la terre par l’agriculture spirituelle
Animateurs : Alex Tuchman, Monika Pudelko, Robert Karp
Travailler ensemble – Groupe « D »
Réalité vertueuse :
comment enseignons-nous pour l’avenir ?
Animatrice : Diane Walters
Travailler ensemble – Groupe « F »
Le Coeur humain,
ource de lumière, de vie et d’amour
Animateur : Dr. Branko Furst
Travailler ensemble – Groupe « H »
The Kenya Project,
Changer pour le bien la vie des enfants
Animateurs : Sarnia Guiton and Dominic Mwaura
Travailler ensemble – Groupe « J »
Caïn et Abel – Guérir les conflits familiaux traumatisants
au cours de la vie
Animatrice : Yiana Belkalopolos
Traduction pour les Groupes Travailler ensemble K, L et M
est en cours, veuillez consulter le site en anglais.
Groupes Créer ensemble
Créer ensemble – Groupe « A »
Novalis:
« Une vision romantique du monde ».
Animateurs : Bruce Donehower, Patricia Dickson
Cliquez pour plus d’informations
Créer ensemble – Groupe « B »
Le Projet Parcival :
Créer une célébration cérémoniale
Animateur : Emmanuel Vukovich
Extrait du bulletin d’information de janvier de la Société anthroposophique du Canada
Entrevue avec Rob McKay
par Susan Koppersmith
Robert McKay, résident de Toronto, est directeur du conseil d’administration du Rudolf Steiner College Canada et membre du groupe Anthroposophy in Toronto. Il s’intéresse particulièrement à la question de la méditation anthroposophique. Lorsqu’il donne des ateliers et des conférences sur la méditation anthroposophique, il commence toujours par dire aux participants qu’il n’est pas qualifié en tant que guide spirituel. Il offre sa propre compréhension de la question, tout incomplète que soit cette compréhension, pour susciter une conversation honnête avec ceux qui s’intéressent à ce chemin de développement.
Robert fait partie du groupe de planification du Festival nord-américain 2023 qui sera tenu au Manitoba. Nous sommes heureux qu’il ait accepté de donner des causeries et d’animer un groupe de travail sur la méditation anthroposophique qui se réunira quatre fois au cours de l’événement. Ces rencontres fourniront aux participants l’occasion de travailler quelques-unes des méditations suggérées par Rudolf Steiner. J’ai eu l’occasion de rencontrer Rober via vidéoconférence et de lui poser quelques questions sur ce qu’il compte apporter durant le festival.
Susan : Rob, pourquoi est-ce que la méditation est si importante ? Est-ce qu’il ne suffirait pas qu’un individu décide d’être une bonne personne et d’entretenir l’espoir que cela suffirait ?
Rob : Si nous nous faisons un effort d’être de bonnes personnes, nous avons en effet fait un pas sur le chemin vers un éveil spirituel. Mais en entreprenant un travail méditatif, un individu accélère le processus. Pour quelle raison est-ce qu’un individu voudrait accélérer ce processus de développement ? Car nous sommes tous sur la voie « lente et douce » du karma et de la réincarnation. Or, la seule réponse véritable : l’amour pour le monde et pour les autres. Chaque pas qu’un individu fait grâce à la méditation a de l’Importance pour sa vie personnelle, pour les autres, et pour le monde. Quelques-uns pourraient même en arriver à un niveau où ils seraient en mesure de mener leur propre recherche spirituelle et ainsi apporter des ressources transformatrices et guérissantes à nous tous. Grâce à la méditation, l’individu s’aligne peu à peu sur les intentions divines et sur l’harmonie du cosmos. Afin de réaliser cet état, nous faisons en sorte que notre pensée soit plus vraie, notre sentiment plus aimant, et notre volonté plus efficace. Le monde spirituel répond au rythme de notre travail méditatif en nous accordant plus de capacités, mais aussi davantage de défis. En réalité, la règle d’or du chemin anthroposophique de la méditation veut que pour chaque pas que l’on franchit sur la voie méditative, il incombe à l’individu de faire trois pas au niveau moral. Sans cela, on peut devenir la proie de tentations que l’on n’a pas la force intérieure de surmonter.
Susan : Le titre que vous avez donné à l’un de vos groupes de l’après-midi est : « Vous êtes destinés à atteindre l’illumination ». Le choix de mot est intéressant ! Pensez-vous que notre univers est un endroit accueillant et amical ?
Rob : À chaque moment de notre vie, nous baignons dans les cadeaux que l’univers déverse sur nous. Nous avons de la peine à comprendre la quantité d’attention, de soins, de générosité que le monde spirituel donne à chaque être humain. Posez-vous cette question : qui agit dans mon système nerveux en ce moment ? Qu’est-ce qui assure le bon fonctionnement de mon système digestif ? Qu’est-ce qui me donne la possibilité de percevoir les couleurs ? Et ainsi de suite… Il s’agit là d’un flux constant de cadeaux venant d’êtres spirituels qui créent notre réalité. Nous n’avons généralement aucune notion de ces êtres, un phénomène qui fait partie de l’aide qu’ils nous fournissent. Ils demeurent, pour ainsi dire, à l’arrière-plan pour que nous soyons libres de nous tromper et d’apprendre de nos erreurs. C’est de cette manière que nous acquérons les forces nécessaires pour être indépendants et autonomes.
Susan : Un autre thème que vous abordez dans vos ateliers porte sur le travail avec des textes ayant une signification spirituelle. Pourriez-vous nous fournir un exemple de comment votre expérience personnelle d’un verset ou d’un mantra vous a transformé ou donné des forces ?
Rob : Tout d’abord, je dois signaler qu’un verset n’est pas un poème. Les mantras proviennent d’expériences que vivent les initiés dans les feux du monde spirituel. L’initié trouve un langage pour exprimer cette expérience. Travailler avec un mantra, c’est un peu comme si on cliquait sur un lien informatique qui nous amène ailleurs sur l’internet. L’analogie est inexacte, bien sûr, mais elle donne une idée de ce qui se passe. En utilisant un mantra, un individu arrive peu à peu à se lier à un ou plusieurs êtres suprasensibles qui habitent la région d’où le verset tire son origine. Pour réussir à établir ce lien, il est important de savoir le mantra par cœur pour pouvoir le repasser devant son âme, pour ainsi dire, à l’instar d’un musicien qui joue d’un instrument. En ce faisant, on crée une voie qui se dirige de retour vers le monde spirituel. À force de travailler avec un mantra pendant un certain temps, l’individu atteint un point de virage où l’impression n’est plus « je travaille avec un mantra », mais plutôt « le mantra agit en moi ». Tous les matins, je travaille avec ce mantra donné par Rudolf Steiner :
Dans le pur rayonnement de la lumière
Scintille la puissance divine éternelle du monde.
Dans le pur amour pour tout ce qui est
Se répand la divinité éternelle de mon âme.
Je repose dans la divinité éternelle du monde.
Là je me trouverai moi-même
Au sein de la divinité éternelle du monde.
En me livrant à cette méditation, je m’imagine un rayon de pure lumière qui descend à travers ma tête, ensuite à travers mon larynx pour atteindre mon cœur; cette lumière se transforme en amour qui rayonne vers le monde autour. Grâce à ce travail quotidien, on peut activer la possibilité de faire rayonner l’amour autour de soi dans la vie quotidienne. Le mantra me vient à l’esprit lorsque je me trouve devant un défi. Si je commence à m’irriter, à sentir que je suis mis à l’épreuve, je peux faire appel à l’expérience du mantra; ou bien, cette expérience peut surgir spontanément. Je pressens la présence de la lumière qui descend des hauteurs et qui coule vers mon cœur pour ensuite rayonner sous forme d’amour vers la personne ou situation devant laquelle je me trouve. Et du coup, un moment qui aurait pu très mal tourner devient un moment de revirement vers quelque chose de positif. On peut percevoir comment on s’élève pour commencer à ressentir de l’amour envers la personne ou situation. Et grâce à cet amour, on trouve souvent un chemin vers la solution. Il se produit une sorte de magie !
Susan : Rob, je vous remercie de m’avoir accordé de votre temps et partagé ces pensées inspirantes au sujet de la vie méditative. Au plaisir de vous voir parmi nous au Manitoba au mois d’août.
Mises à jour des bulletins d’information précédents
Nouvelles récentes du Festival nord-américain 2023 au Manitoba: Entrevue avec Bruce Donehower
par Susan Koppersmith
(de l’Enews de décembre 2022)
Bruce Donehower, qui vit à Fair Oaks, en Californie, est le responsable de la Section des Belles-Lettres en Amérique du Nord. Il est spécialiste en littérature anglaise et allemande de l’époque romantique et s’intéresse particulièrement à Novalis. Il est connu comme poète, romancier, essayiste, musicien, conteur et traducteur. Il anime des rencontres Zoom hebdomadaires mettant en vedette des projets de recherches sur, entre autres, Shakespeare, Goethe, Novalis, et James Joyce.
Festival Manitoba 2023 – dernières nouvelles et Une entrevue avec Corinna Sons
par Susan Koppersmith
(de l’Enews – novembre 2022)
L’enthousiasme bat son plein !
Jetez un coup d’œil sur notre site web, cliquez sur la bande jaune pour voir le progrès de la planification du Festival Nord-Américain qui aura lieu dans la région de Winnipeg du 10 au 16 août 2023. Ce festival a pour thème Qu’aille vers le bien, et se veut une célébration de l’initiative humaine et du centenaire de;assemblée de fondation de la Société anthroposophique universelle.
Une visite au site du festival
Kim Hunter (du comité organisateur)
(de l’Enews d’octobre 2022)
J’ai fait un voyage véritablement épique, parcourant en camionnette une distance de quelque 10 000 km. Dans le temps, on parle de cinq semaines. Première escale : une retraite du CA du West Coast Institute, qui s’est tenue chez Ruth et Michael Kerr, dans la région de Duncan sur l’île de Vancouver. La destination ultime à l’Est : la formation de professeurs de la petite enfance à Thunder Bay, en Ontario. Le point d’arrivée au sud-ouest : la rencontre du Collegium en Amérique du Nord qui a eu lieu à San Francisco, en Californie.